Une grande partie des terres est agricole. Les principales
cultures sont : le blé, la betterave industrielle, le pois
protéagineux, le maïs, le colza.
Des prés servent à l’élevage de vaches laitières, de
bœufs charolais et limousin, races élevées pour la qualité de
la viande.
Le point de vue hydrographique a totalement changé après la guerre
de 1939-45. Les abreuvoirs ont complètement disparu, les tracteurs
remplaçant les chevaux. Il en est de même des lavoirs, dont les
vestiges de deux ou trois tombent en ruines. Les machines
remplacent les laveuses.
Par contre, les "Thibault", étangs de pêche à la truite, se sont
agrandis ainsi que les pièces d’eau de la Feuge.
Les habitants du village se ravitaillaient en eau aux pompes : sur
la place de l’église, à la "pierrote" rue Plancouarrd, à deux
pompes le long de la route nationale ainsi qu’à des puits
particuliers. Tous les foyers furent dotés de l’eau courante
en 1959 et du tout-à-l’égout en 1974.
En 1976, eut lieu l’inauguration par Michel Poniatowski
ministre de l’Intérieur du réseau d’assainissement et
de la station d’épuration, située sur la route de
Maudétour.
Un exemple de consommation
En 1995, la commune utilisa 24 178 m3
Soit par an 24 178, 000 litres, par
semaine 464, 961 litres, par jour 66, 242 litres.
Le château d’eau d’Arthies contient 200 m3.
Il est semi enterré. La différence entre le radier et le trop plein
est de 4 m. Situé à 193,70 m d’altitude, il a un diamètre de
8 mètres.
Vingt-cinq analyses annuelles révèlent un taux assez élevé de
nitrate (40 mg) mais en deçà des normes admises (50).
La source est située sur la commune de Wy-dit-Joli-Village à
Saint-Romain. Cette source alimente 8 communes.
C’est un syndicat intercommunal qui gère les installations
et les consommations.
La forêt d’Arthies, ancienne forêt royale, dont V. Hébert
résume fort bien l’historique, morcelée au cours des temps,
reste attrayante.
Plantée d’essences diverses où dominent les châtaigniers et
les bruyères, elle est parcourue d’un sentier dit "chemin de
la Roche" qui, en principe allait jusqu’à La Roche-Guyon. Y
gîtent quelques chevreuils, sangliers, lapins, faisans, dont la
chasse est réglementée.
Au début du XXe siècle, une partie de la forêt dite
"les bruyères" était plantée de pommiers. Il en subsiste très peu.
Leurs propriétaires distillaient le marc des pommes. Un alambic
vient tous les ans s’installer sur la place de l’église
pour ceux qui ont encore le droit de distiller.
Des carrières de meulières exploitées dès 1642 pour faire des
meules de moulin ont vu au XIXe siècle et début
XXe siècle leur activité se développer. Les pierres
servirent entre autres, parait-il, pour la construction du métro
parisien. De ces carrières il ne reste plus rien, leur activité a
cessé avant la guerre de 1914-18. La forêt a repris ses
droits.
Elles étaient exploitées par Eugène Seyeux, propriétaire de "la
Feuge" alors ferme moderne. Devenue simple ferme, elle fut achetée
par Robert Truffaut. Son petit-fils, Eric Poullain en a fait un
rendez-vous de chasse aux canards sur les étangs, aux faisans dans
les bois, aux perdreaux dans la plaine. C’est le Domaine de
la Feuge.
Le "Bel air", bâtiment où logeaient des employés de la ferme fut
complètement détruit en 1944 par des obus lors de la
Libération.
Des vestiges de la dernière tuilerie se voyaient encore dans la
première moitié du siècle, à côté d’une petite ferme, dite
"La Tuilerie". Il n’en reste rien non plus. Une habitation
particulière, annexe du "Domaine de la Feuge" en a pris la
place.
En 1991 et modifié en 1994, la commune se dote d’un POS
(Plan d’Occupation des Sols).
En 1994, le village adhère au Parc Naturel Régional du Vexin.
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