De nouvelles maisons ont été construites, surtout rue de la
Mairie occupées par de jeunes couples avec des enfants.
Les habitations se répartissent en maisons anciennes, pavillons
plus modernes et fermes.
Il reste au village 5 exploitations agricoles dont 3 avec des
animaux.
La ferme des "Hagues" est une exploitation laitière qui transforme
une partie de sa production en produits frais : fromage frais,
confiture de lait.
L’E.A.R.L. des étangs "Les Thibault" est ouverte aux
pêcheurs à la truite, à la journée.
La "Société d’Entreprise Nouvelle" réalise tous travaux
agricoles de A à Z, en plus de son exploitation.
Le "Domaine de la Feuge" propose la chasse à la journée.
Pour les loisirs des Arthégiens, une salle polyvalente fut
inaugurée le 18 septembre 1993 sur l’emplacement du lavoir
communal de Robu. À côté, un espace jeux pour enfants a été aménagé
(portique, toboggan, balançoires, bancs...). Le tennis inauguré le
5 juin 1991 est fréquenté par des adultes et des enfants. Il est
sur l’emplacement du jardin de l’instituteur. Une fois
par mois, les habitants de plus de 60 ans se réunissent pour jouer
à différents jeux, goûter, parler, se rencontrer. Tous les ans a
lieu une sortie de la journée entière, en autocar, pour visiter un
endroit différent chaque année.
Depuis 1969 les anciens reçoivent un colis pour Noël et la
municipalité leur offre un déjeûner au mois de mars.
N’oublions pas la fête patronale, toujours au mois de juin
et diverses animations et sorties, tant pour les enfants que pour
les adultes à l’initiative des associations communales
(randonnées pédestres, cyclistes, ball-trap, arbre de Noël,
mardi-gras).
Une fois par semaine, des cours de gymnastique sont donnés.
Deux fois le tour de France cycliste a traversé le village en 1958
et 1999.
Annuellement, depuis 1992, une "foire à tout" se déroule dans les
rues du village.
Charron, bourrelier, maçon, épicier, café-tabac, journaliers
exerçaient leur métier au village. Il n’existe plus de
commerces, ni d’artisans, juste un garage.
Le boulanger d’Aincourt passe en camionnette, un boucher
également mais il a cessé ses tournées.
Des entreprises de congélation s’arrêtent régulièrement
ainsi qu’un poissonnier. Trois supermarchés à Magny
permettent un ravitaillement complet. Plusieurs jardins potagers
ont été convertis en jardins d’agrément.
Un médecin était établi à Arthies depuis fort longtemps. Le
dernier en date, le docteur Armandon, succéda au docteur Xavier
Corbasson. Il déménagea à Aincourt et depuis la guerre de 1939-45
il n’y a plus de médecin dans la commune.
L’hôpital de Magny-en-Vexin assure les urgences. Les
médecins de Magny se déplace en visite si nécessaire.
Comme beaucoup de villages français, Arthies qui a donné sa part
de héros, lors de la première guerre mondiale, éleva au centre du
village un monument aux morts de la guerre 1914-18, inauguré le 20
novembre 1921. A la mémoire de ses habitants morts pour la France.
Sont venus s’y ajouter les victimes des conflits suivants
:
6 otages fusillés le 22 août 1944 à Charmont
un mort en Algérie
un appelé au STO (service travail obligatoire)
et un autre décédé au régiment.
Tous les ans au 11 novembre a lieu un dépôt de gerbe en honneur
à tous ces combattants. Arthies fut libéré le 28 août 1944 par des
G.I. américains.
La place de la libération inaugurée en 1993, après la démolition
de bâtiments (dont un ancien café) fut aménagée en parking en 1975.
Un autre plus petit a pris la place d’un abreuvoir en 1977
placé près de l’abri-bus. L’abreuvoir situé à
l’embranchement de la route de Wy-dit-Joli-Village fut
également comblé.
Sur la place de l’église le 25 mars 1989, la plantation
d’un arbre de la liberté commémore le bicentenaire de la
Révolution.
L’électrification de la commune date de 1925 par le "Nord
Lumière" dont le transformateur était placé à l’entrée gauche
du village en venant de Magny. Il a été remplacé par l’EDF en
1994.
L’éclairage public à acétylène du début du XXe siècle devint
électrique en 1950. Des projecteurs mettent en valeur
l’architecture de l’église. La municipalité a entrepris
l’enfouissement des lignes électriques et téléphoniques pour
l’esthétique du village.
Les feux de signalisation du carrefour datent de 1977.
Les ordures ménagères étaient déposées sur des fumiers
particuliers ou portées au lieu-dit "La Croix d’Anse", trou
situé dans les bois derrière le Château.
En 1952, un cultuvateur ramasse les ordures tous les 15
jours.
En 1965, la commune adhère au syndicat intercommunal de ramassage
des ordures ménagères de la région de Vigny.
En 1972, les monstres sont enlevés tous les deux mois.
Depuis 1998, ils sont ramassés le premier jeudi de chaque mois,
sauf juillet et août.
Un corps de pompiers volontaires existait jusqu’en 1957. Il
disposait d’une pompe à bras. La sécurité du village dépend
maintenant des pompiers d’Aincourt. Une borne
d’incendie a pris la place d’une pompe publique que la
place de l’église. Il en existe deux autres route nationale
et une à proximité de la salle des fêtes.
La gendarmerie de Magny-en-Vexin assure la police.
Retrouvez ce contenu en ligne à l'adresse suivante :
http://www.arthies.fr/content/content949.html