L'église

L'église d'Arthies date du XIe siècle dans sa partie la plus ancienne : le clocher. Elle est placée sous le vocalb ede Saint-Aignan et est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques. La tour di clocher fut élevée sur l'emplacement d'un édifice religieux du VIIe siècle, lui-même sur l'emplacement d'un tumulus gallo-romain.

Au XVIe siècle, la nef fut voûtée en ogive, une tourelle ajoutée pour accéder aux combles.
Ceux-ci formés d’une charpente en berceau en bois de châtaignier soutiennent la toiture.
Deux chapelles furent adjointes : celle de la Vierge en 1587 et celle de Saint-Aignan en 1605. Dans la première, la clé de voûte supporte l’écusson des La Rochefoucauld. La cuve baptismale, en pierre de Saint-Gervais est attribuée au XIIIe siècle.
Dans la première moitié du XIXe siècle le presbytère était situé au 16 rue Gaillard jusqu’en 1926 environ. Les services religieux furent alors assurés par le curé de Villers-en-Arthies, puis par le clergé de Magny-en-Vexin.
1936 vit l’éclairage de l’église et 1982 son chauffage.
En 1990 fut installé un projecteur extérieur pour mettre l’église en valeur.
Le vitrail derrière l’autel fut enlevé par un prêtre qui, disant sa messe matinale, était gêné par le rayon de soleil passant au travers. La baie fut obstruée et recouverte à l’intérieur par une représentation du calvaire en relief. C’est en 1974 que la baie dégagée un vitrail du même sujet reprit sa place, grâce à un don de l’abbé Bernay.

Le vitrail de la chapelle Saint-Aignan (annonciation) fut érigé en 1992, en mémoire de Robert Truffaut.
Celui de la chapelle de la Vierge (assomption) en mémoire d’Eliane Poullain en 1995, il fut inauguré par Monseigneur Thierry Jordan, évêque de Pontoise.
La restauration de l’église a été conduite par Monsieur Delaunay, architecte des bâtiments de France, avec les financements de l’Etat, de la région Ile de France, de la sauvegarde française et des dons de l’abbé Bernay.

Une plaque est apposée dans l’église pour le remercier.

Cette restauration se fit en cinq tranches réparties ainsi :

  • 1969 : bas côté nord

  • 1974 : clocher, bas côté sud

  • 1978 : chœur vitraux

  • 1982 : nef réfection électrique, chauffage

  • 1985 : nef, clocher, sacristie

Au cours des travaux, sous le dallage du chœur, on découvrit des traces de sépultures comme Victor Hébert le mentionne dans sa relation de 1899.


La place de l’église (ancien cimetière déplacé en 1878) devenue place publique, gazonnée, entourée de tilleuls et fleurie à la belle saison, permet d’apprécier ce monument ancien.


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