Arthies est une paisible commune où il fait bon vivre. Elle a évolué tout en préservant son charme et son identité. Elle est construite sur le versant nord d'un plateau verdoyant, adossée à la forêt d'où l'on découvre la plaine.
La population est semi-agricole, semi-dortoir de citadins cherchant le calme.
Le nombre d'habitants de 307 en 1896 s'est effondré à 177 en 1936, à 185 en 1982, à 194 en 1990, pour remonter à environ 263 en 1999 au dernier recensement. L'augmentation de la population entre les deux derniers recensement est le fait d'un rajeunissement des habitants.
La superficie de la commune, d'après le cadastre, est de 740 ha 27 a 12 ca dont : 12 ha 18 a 53 ca de routes, chemins, rues, places publiques. La monographie de Victor Hébert datée de 1899 détaille fort bien la composition du sol de la commune. Il est facile de la consulter en cas de besoin.
Au début du XXe siècle, les transports publics sont, peut-on dire, inexistants. Le projet d'un tramway à vapeur entre Magny et Mantes, délibéré le 13 août 1899 en Conseil municipal et étudié par le Conseil général de Seine et Oise, ne fut jamais mis à exécution.